Préjugés erronés
Seuls les schizophrènes ont besoin de soins en santé mentale. FAUX
La santé mentale recouvre bien autre chose que de tenter de soigner la folie… La dépression, par exemple, nécessite une prise en charge spécifique. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 15% de la population a été, est ou sera un jour victime d’une dépression, et donc aura besoin de soins. Cela ne signifie pas être fou. Cela signifie simplement que l’on a parfois à traverser des moments de vie qu’on a du mal à gérer tout seul. Et que dire du stress au travail…
Les psychiatres prescrivent toujours des médicaments FAUX
Le psychiatre est un médecin ayant fait 11 ans d’études médicales, il prescrit si besoin des médicaments, mais quand il voit que son patient n’a pas besoin d’un psychotrope, il peut lui indiquer une psychothérapie (de soutien, cognitivo-comportementale, psychanalyse..)
Les femmes consultent plus souvent psychiatres ou psychothérapeutes. VRAI
Pourtant, les problèmes psychiques sont aussi fréquents chez les hommes que chez les femmes. Les hommes sont généralement réticents à appeler à l’aide en cas de problème psychique. Généralement, ils attendent que les conséquences soient déjà graves avant de consulter. Nous espérons que ce site permettra d’amener certains d’entre eux à consulter plus précocement, afin de s’éviter des souffrances inutiles.
Les TCC ne traitent que les symptômes mais pas le fond du problème. FAUX
Ce préjugé répandu est totalement erroné. Les TCC s’intéressent d’une part à soulager les manifestations d’un problème psychique afin de passer l’épisode aigu. D’autre part, dès que le patient est dans un état psychique permettant un travail cognitif, le travail de fond commence, cherchant à identifier les conflits et les schémas limitant pour la vie de la personne.
Les « antidépresseurs » ne sont utilisés que dans la dépression. FAUX
Ils sont aussi prescrits dans les troubles anxieux : phobie sociale, troubles paniques etc… Ces molécules s’appellent « antidépresseurs » car initialement on a démontré leur efficacité sur la dépression. Donc on peut vous prescrire un antidépresseur même si vous n’êtes pas en dépression !
Les antidépresseurs entrainent une dépendance FAUX
Ce sont les tranquillisants et somnifères, en particulier les « benzodiazépines » qui sont les plus incriminés pour leurs potentiel de « dépendance »